Un mariage sur trois s’achève en divorce. Après l’amour, est-ce l’incompréhension, l’adultère ou l’argent qui vient briser le conte de fée ?
L’adultère : 33 %
Un tiers des divorces tourne court à cause d’une histoire d’infidélité.
Les causes de tromperies sont variées :
– Des bouleversements internes dans le couple ;
– Des bouleversements de la société, la perte de repères ;
– La banalisation de l’adultère : films, sites de rencontres, émissions de télévision, magazines people.
L’ego : 22 %
Parfois, les humeurs de son partenaire sont trop envahissantes et peuvent pousser à bout. La vie de couple impose à chacun :
– De soutenir l’autre dans les moments difficiles ;
– De l’aider financièrement et psychologiquement.
Si vous avez l’impression que votre partenaire vous reproche constamment que vous ne vous occupez pas assez de lui, remettez-vous un peu en question !
La jalousie et autre comportement abusif : 14 %
Quand la jalousie prend le pas sur la confiance, l’autre devient une personne envahissante, étouffante voire effrayante. Si l’un des partenaires devient trop suspicieux, il prend le risque de faire fuir l’autre.
Pour éviter les dérapages :
– Se confier sincèrement à l’autre pour solliciter sa confiance ;
– Ne jamais fouiller dans sa vie personnelle (portable, boîte mail, filature, etc.).
Le caractère : 14 %
Le quotidien révèle parfois un caractère inattendu chez l’autre. Cette surprise peut parfois se montrer rédhibitoire.
Ce caractère dérangeant peut être causé par : la paresse ; la colère ; l’absence d’hygiène, etc.
Différents projets d’avenir : 13 %
« Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » Antoine de Saint-Exupéry
Oui, c’est niais, mais c’est vrai : si vous ne voyez pas le futur de la même façon, il est fort probable que vos chemins finissent par se séparer.
Le désir d’enfant, de vie en ville ou à la campagne, ou le goût pour la vie nocturne peuvent sérieusement déterminer l’issue d’une vie de couple. Si parfois la communication vous permet d’arriver à un consensus et que les deux parties font des concessions, ça peut marcher. Sinon, rien ne sert de vous acharner dans une relation qui n’épanouit ni vous, ni votre conjoint.
L’argent : 12 %
Le nerf de la guerre met parfois un terme à de belles années de mariage. Si votre conjoint a contracté des dettes sans que vous le sachiez, ou si votre argent personnel entre trop souvent en jeu, vous pouvez avoir envie de prendre soudainement le large.
La belle-famille : 11 %
Critiques incessantes, climat houleux, la belle-famille peut parfois être un poids dans sa vie de couple.
Il importe à l’autre de modérer les visites de ses parents afin de ménager la susceptibilité des deux parties. Si les visites de la belle-famille se multiplient, le conflit pourrait devenir récurrent et avoir de lourdes conséquences.
La jeunesse : 9 %
Une amourette de lycée ne se transforme pas forcément en liaison de toute une vie. En effet, un mariage précoce unit deux jeunes immatures. Le manque d’expérience conduit tôt ou tard à une remise en question qui peut s’avérer fatale.
Le pacs est un bon moyen de s’essayer à la vie maritale sans pour autant passer devant le maire.
Bon à savoir : l’âge moyen du mariage recule considérablement. En 2008, les hommes se mariaient en moyenne à 32 ans et les femmes à 30, selon l’Insee.
La politique : 8 %
Les idées politiques ne sont pas souvent au cœur du ménage. Cependant, elles peuvent devenir une source de conflit permanent chez un couple peu enclin au débat d’idées pour qui c’est un sujet sensible !
Pensez donc à évoquer ce point au préalable pour éviter de tomber sur un militant adverse.
L’activité professionnelle
L’activité professionnelle est également une cause de divorce. 2 cas pour lesquels un problème se pose :
une mutation et un conjoint qui vous oblige à déménager contre son gré ;
un travailleur acharné qui ne s’investit plus dans sa vie de couple et sa famille.
Les violences conjugales
Les violences conjugales sont aussi un motif de divorce. Sujet tabou, les chiffres sont difficiles à interpréter, et on suppose que les victimes sont beaucoup plus nombreuses qu’il n’y paraît.
