Entre 30 et 50 % des adultes en France ont déclaré la présence d’un trouble du sommeil. Parmi les choses sur lesquelles on peut agir pour mieux dormir, il y a notre alimentation.

Voici ce qu’il faut éviter de manger et de boire au dîner, si l’on ne veut pas mettre des heures à trouver le sommeil ou se réveiller en pleine nuit.

Les épices relevées

Cumin, gingembre, paprika, poivre, piment, curry… les épices parfument les plats, permettent de remplacer le sel et sont bonnes pour notre ligne, mais elles sont à consommer plutôt le midi que le soir. Pour quelles raisons ?

Elles sont difficiles à digérer par le système digestif et peuvent entraîner des brûlures d’estomac durant la nuit ;

Elles donnent également très soif, et peuvent provoquer des accès de chaleur durant la nuit, ce qui peut favoriser les réveils nocturnes.

On évite donc les plats trop épicés le soir, surtout si l’on a l’estomac sensible !

Les légumineuses

Les légumineuses sont excellentes pour la santé, constituent de bonnes sources de fibres et de protéines végétales, malheureusement elles ne conviennent pas à tous les estomacs.

En effet, les lentilles, les pois cassés, les fèves, les haricots blancs… sont des aliments fermentescibles, c’est-à-dire qu’ils fermentent dans les intestins et mettent du temps à être digérés. Elles peuvent donc créer chez certaines personnes des ballonnements, des gaz, ou encore de l’inconfort intestinal.

Un conseil pour les intestins délicats : mieux vaut donc déguster les légumineuses au repas du midi. Si vous en mangez tout de même le soir, afin de réduire les effets indésirables, on peut faire tremper la veille les légumineuses dans un saladier d’eau froide.

Les aliments gras

La viande rouge, la crème fraîche, le beurre, les burgers, les chips, le saucisson… demandent beaucoup d’énergie et de temps à l’organisme pour être digérés. Ils peuvent donc perturber l’endormissement, provoquer des suées nocturnes et rendre le sommeil agité.

Autre raison soulignée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance : « un régime trop gras modifie la sensibilité de l’organisme à une hormone l’orexine (ou hypocrétine) qui stimule l’éveil et participe à l’envie de manger ».

Sans compter qu’en journée, « une consommation trop importante d’aliments gras favorise la somnolence ».

L’aubergine

Les aliments à éviter si vous avez un trouble du sommeilL’aubergine est un excellent légume pour la santé grâce à ses vertus diurétiques, sa richesse en vitamines, en antioxydants et en potassium. Mais c’est également le légume ayant la plus forte teneur en nicotine ! En effet, 100 grammes d’aubergine contiennent environ 0,01 milligramme de nicotine. Une teneur qui reste évidemment bien moins élevée que celle d’une cigarette, qui en contient environ 1 mg.

Toutefois, la nicotine étant un excitant, mieux vaut l’éviter le soir. Ne vous en faites pas : ce n’est pas parce que vous mangerez quelques tranches d’aubergine que vous ferez une insomnie, mais par précaution, si vous avez le choix, préférez consommer l’aubergine au déjeuner !

Le café

C’est bien connu : si l’on veut bien dormir, on évite de boire du café le soir ! En effet, une tasse de café filtre renferme environ 140 mg de caféine, un excitant que l’on retrouve aussi dans les sodas ou les boissons énergisantes, et qui va retarder l’endormissement, mais également provoquer des réveils nocturnes.

Le soir, on oublie donc le café, le cola ou autres sodas. On opte plutôt pour un décaféiné, ou bien on remplace par une tisane.

Le thé

La teneur en caféine est variable selon les thés, mais si vous tenez tout de même à votre tasse de thé le soir, vous pouvez boire du thé rouge ou bien du rooibos (un arbuste d’Afrique du Sud totalement distinct du théier) qui n’en contiennent pas du tout.

L’alcool

« L’alcool a un effet en deux temps : dans un premier temps, il facilite l’endormissement en favorisant le relâchement du tonus musculaire, mais il induit ensuite une instabilité du sommeil avec des réveils nocturnes fréquents et une insomnie en fin de nuit.

L’effet retard de l’alcool est souvent ignoré de ce fait, le dormeur perturbé ne comprend pas et n’identifie pas la cause de ses troubles », explique un article de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).

« De plus, l’alcool est un facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes (apnées, ronflements) principalement dû au relâchement du tonus musculaire ».