Beaucoup de parents croient que leurs enfants de 24 mois sont trop jeunes pour commencer à établir des normes. Cependant, il est très important de fixer des limites dès le plus jeune âge, de sorte que les crises de colère ne deviennent pas un moyen d’obtenir tout ce qu’ils veulent.Ce n’est pas toujours facile de fixer des limites à un enfant de 2 ans. Car il est normal que l’enfant veuille être indépendant et faire ce qu’il veut. Aussi, il pense qu’en faisant des caprices ou une crise de colère, il peut parvenir à ses fins. Par conséquent, les parents doivent rester calmes et équilibrés.
Découvrez quelques-unes des mesures que vous pouvez prendre ci-dessous pour fixer des limites à vos enfants de 2 ans :
1- Répétez autant de fois que nécessaire :
Il se peut que vous fassiez tout cela et que le même comportement se reproduise, alors faites preuve de patience et répétez autant de fois que nécessaire. Recherchez des exemples de la vie quotidienne dans lesquels vous vous êtes également senti mal ou frustré et montrez comment vous avez agi, que vous êtes resté calme et que c’est une bonne façon de traiter les gens, car nous vivons en société.
En effet, dans les premières années de la vie, les défis sont nombreux, ainsi que le nombre de questions que se posent les enfants, ils apprennent absolument tout. Donc, avant d’aller à la confrontation, rappelez-vous que ce comportement peut causer du tort aux autres. Souvent, un enfant se comporte de cette façon simplement parce qu’il pense que c’est la bonne manière, et c’est précisément pour cette raison que nous devons essayer de comprendre ce qui se passe avant de prendre des mesures radicales ou irréfléchies.
2- Montrez que vous êtes disponible pour les comprendre
Certains enfants n’aiment pas le contact physique dans un moment de frustration, ou d’autres encore veulent juste être rassurés. Quelle que soit la nature de votre enfant, il est essentiel d’être disponible pour l’aider à traverser cette période difficile. Nos enfants ont besoin d’aide et de soutien, ils ont besoin d’apprendre à gérer toute cette profusion de sentiments, et le mieux est de leur montrer concrètement comment on fait.
Dites que vous comprenez que cela l’a frustré ou que vous imaginez à quel point cela l’a blessé ou lui a causé de la tristesse, et que vous êtes là pour un câlin ou pour le comprendre. Contrairement à l’idée répandue selon laquelle les câlins peuvent retarder le développement, les études montrent que c’est le contraire, les soins et l’affection ne font que renforcer plus rapidement l’indépendance de l’enfant, ainsi que son autonomie et son estime de soi.
3- Essayez de comprendre ce qui se passe
Chaque fois qu’un enfant montre de l’insatisfaction, il est possible de trouver les racines de ce problème. Par exemple, l’enfant a commencé à se débattre dans le siège auto parce qu’un jouet est tombé par terre, et il est tout simplement impossible de s’arrêter pour chercher cet objet au milieu de la circulation . Ce n’est qu’un scénario fictif, mais je parie que les parents savent très bien de quoi je parle, mais peu importe, c’est le moment d’essayer de faire une rétrospective en essayant de comprendre ce qui se passe.
Il se peut que l’heure du repas de votre enfant soit passée, que vous ayez sommeil, que vous ayez été exposé à trop d’écrans ce jour-là ou que vous vous ennuyiez tout simplement. Il y a toujours une raison un peu plus profonde sous la surface qui explique exactement ce qui a pu déclencher cette « rage ou colère » soudaine, et comprendre cela est la première étape pour essayer d’établir une relation plus saine avec le conflit et la frustration.
4- Après l’ouragan, c’est l’heure de la conversation
Une fois les pleurs et la confusion passés, il est temps d’établir un dialogue avec votre enfant, en analysant uniquement la tranche d’âge pour adapter le vocabulaire pour une meilleure compréhension. Écoutez-le pour découvrir ce qu’il a ressenti, ce qui a causé ce sentiment de colère ou de tristesse, puis expliquez-lui que vous pouvez aussi ressentir cela, et que vous avez également du mal à gérer ce sentiment.
Dès que vous établissez ce lien avec l’enfant, essayez de lui expliquer les raisons pour lesquelles il ne doit pas se jeter sur le sol au supermarché, ne pas casser d’objets, ne pas frapper les camarades, mais sans faire des appels émotionnels du type : maman était très triste, maman va pleurer.
N’oubliez pas que l’enfant n’a pas besoin de se sentir encore plus confus, encore moins manipulé par des émotions, il a besoin de vraiment comprendre que frapper un copain fait mal ou briser un verre fait courir des risques à son entourage.
5- Ne vous lancez jamais dans une confrontation, une agression ou des cris
Nous savons que, dans de nombreux moments, la patience semble disparaître avec tous les autres problèmes qui existent encore à résoudre, mais il est inutile de confronter l’enfant dans ce moment de colère. Même si votre enfant s’est jeté sur le sol au supemarché, même s’il a cassé un verre, même s’il a fait exactement ce que vous lui avez demandé de ne pas faire un nombre incalculable de fois, cela ne servira à rien.
Savez-vous pourquoi cette impulsion d’adulte de vouloir faire un sermon ne résout rien ?
Tout simplement parce qu’à 2 ans, les enfants n’ont pas un développement neurologique suffisant pour faire face aux frustrations et aux sentiments les plus complexes, c’est-à-dire qu’ils finissent par « se perdre » dans les émotions, et ont des « crises de colère », chose courante pour leur âge. Si nécessaire, quittez la pièce quelques secondes, ou si vous êtes dans la rue, essayez de respirer profondément pour contenir cette colère qui surgit en vous au début.