Peinture qui se décolle, « cloques » sur les murs et apparition de taches sombres ou de moisissures… Ce sont les signes évidents d’un problème d’humidité. 
Ces éléments peuvent être le signe de problèmes plus ou moins graves. Ils ne doivent pas être ignorés, car ils peuvent causer des problèmes de santé, une dégradation du logement ou encore indiquer un grave problème de plomberie ou d’isolation.
Pour éviter ces taches et champignons, vous avez peut-être entendu parler de la peinture anti-humidité ou anti-moisissure !
Comment fonctionne la peinture anti-humidité ?
La peinture anti-humidité se distingue par l’ajout de produits comme la résine acrylique, de poussières minérales, ou de latex. Toutes ces substances ont pour propriété de rejeter l’eau.
Il existe deux catégories de produits. D’une part, les peintures à effet filmogène forment une barrière étanche qui empêche l’eau de s’infiltrer. D’autre part, les peintures hydrofuges de surface. Elles pénètrent dans les pores du matériau peint. Elles laissent passer l’air, mais repoussent l’humidité de l’intérieur.
Une peinture à effet filmogène sera privilégiée en intérieur, dans les pièces humides comme la cuisine ou la salle de bain. Elle empêche la vapeur d’eau de s’infiltrer dans les murs et ainsi la dégradation des surfaces ou l’apparition de moisissures. La peinture hydrofuge est plutôt destinée à une application extérieure, afin d’empêcher l’humidité de l’air de s’infiltrer dans la structure.
La peinture anti-humidité est-elle efficace ?
Quel que soit le type de peinture, elle peut en effet éviter la formation de moisissures. Toutefois, son efficacité se limite aux problèmes de faible ampleur. Ce peut être une solution pour prévenir l’apparition de champignons dans une salle de bain mal ventilée ou sur une façade ancienne. Mais face à une canalisation qui fuit ou une infiltration par les toits, une intervention bien plus lourde sera nécessaire.
Par ailleurs, elle est surtout efficace à titre préventif. Une fois que l’humidité est déjà là, la seule application d’une peinture risque de ne pas suffire. Ce ne sera donc pas le meilleur choix comme traitement curatif étant donné son prix. Il faudra compter entre sept et douze euros le mètre carré pour deux couches.
Son application nécessite aussi un temps de séchage plus long. Si des taches sont déjà apparues, le premier réflexe est de traiter l’origine du problème. Selon sa nature, cela peut passer par des travaux d’isolation, l’installation d’une VMC ou simplement une aération régulière.
Il existe également des traitements fongicides que l’on peut appliquer sur les murs.
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