Les melons sont nombreux qur les étals des marchés. Mais une fois devant tous ces fruits, on se pose souvent la même question. Comment bien les choisir ? Pour y répondre, nous avons sollicité un professionnel. Antoine Peugeot, responsable qualité au syndicat du Melon de Cavaillon, nous rappelle quelques critères indispensables. La première chose à faire est de soupeser le melon. Plus le melon est lourd, plus il est mûr et sucré. « Sur deux melons, à volumes égaux, le plus lourd sera sûrement le plus mûr et le meilleur à déguster », explique Antoine Peugeot.
Ensuite, il faut regarder sa couleur. « Elle doit être verte, tournant jaune », poursuit le spécialiste. C’est-à-dire que le melon ne doit être ni trop vert, ce qui signifierait qu’il est à sous-maturité, ni trop jaune, à l’inverse, à sur-maturité.
Une craquelure au niveau du pédoncule
Au niveau du pédoncule, la queue du melon, il doit aussi y avoir une petite craquelure autour, signe de maturité. « Toutes les variétés d’aujourd’hui ne le font pas spécifiquement donc ce n’est pas le premier critère mais ça peut être un élément à prendre en compte », prévient-il.
Il y a aussi le critère de l’odeur, qu’Antoine Peugeot prend néanmoins moins en compte. Un melon qui sent bon est à bonne maturité. « Le problème, explique le spécialiste, c’est que quand on est sur un grand rayon avec beaucoup de melons, forcément, une odeur sera dégagée mais ce ne sera pas forcément celle du melon qu’on aura choisi », poursuit-il.